L’invocation « dou’a » ne nécessite pas d’intermédiaire

Si le musulman scrutait les versets coraniques contenant des questions et réponses, il trouverait que les gens posaient des questions au messager d’Allah et que le messager recevait une révélation contenant la réponse et leur communiquait ainsi le jugement d’Allah.

Parmi ces versets qui sont très nombreux. La parole d’Allah exalté soit-il (qui signifie):

1. « Ils t' interrogent au sujet du butin. Dis: "Le butin est à Allah et à Son messager."»
(sourate Al-Anfâl[8],v1).


2. « Ils t' interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis: "Dans les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens; mais dans les deux, le péché est plus grand que l' utilité".»
(sourate Al-Baqara[2], v219).


3.« Et ils t' interrogent sur la menstruation des femmes. - Dis: "C' est un mal. Éloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues»
(sourate Al-Baqara[2], v222)


4.« Et ils t' interrogent au sujet des orphelins. Dis: "Leur faire du bien est la meilleure action.»
(sourate Al-Baqara[2],v220).


5.« Ils t' interrogent sur ce qui leur est permis. Dis: "Vous sont permises les bonnes nourritures.»
(sourate Al-ma’ida[5],v4).



Ces versets démontrent que le prophète était un intermédiaire entre Allah et ses serviteurs pour la communication des différents jugements. Quant à l’invocation sur laquelle a été posé la question, la réponse n’est pas parvenue avec le mot «Dis» mais elle est parvenue directement d’Allah exalté soit-Il.



Allah exalté a dit (ce qui signifie):

« Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi. Alors Je suis tout proche: Je réponds à l'appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu'ils répondent à Mon appel, et qu' ils croient en Moi, afin qu' ils soient bien guidés. »
(sourate Al-Baqara[2], v186).


Ce verset démontre que l’invocation ou la prière ne nécessitent pas d’intermédiaires qu’ils soient des messagers ou des amis ‘waliy’ de Dieu. Car Allah est tout proche, Il entend l’appel de Son serviteur et lui répond.





Auteur: Shaykh Mouhammed ben Jamîl Zînou.
Texte issu du livret « Tahfatou al-abrâr»
Traduit par Abou-abdillâh El-Wahrâni
Equipe Alminhadj.com